Philippe Hérard est peintre à Ménilmontant. A part ça il
affiche des collages peints dans les rues du XXième arrondissement de Paris. J’ai recherché les
« gugusses » car il faut se dépêcher de les voir et de les
photographier ; ils sont en voie de disparition. En effet l’œuvre est fragile, le
collage résistant mal aux intempéries. Mais n’oublions qu’il s’agit d’art
urbain, éphémère par nature !
Ils sont pathétiques ces bonhommes au visage parfois à peine ébauché
et qui semblent tristes à mourir. Ils s’accrochent désespérément seuls à leur univers
et tentent d’avancer. Ils redoublent d’efforts maladroits comme par réflexe pour ne pas tomber dans le néant : continuer car il n’y a pas d’autre choix. Ils nous
ressemblent finalement beaucoup ces gugusses...
Philippe Hérard peint et colle également des hommes à la
bouée et des hommes à l’échelle. Je vous laisse les découvrir dans les rues du
XXième, mais ne perdez pas de temps !
2 commentaires:
Ils sont terribles ces bonhommes, terribles par leur fragilité, un peu cocasses, mais surtout ils font pitié ! C'est vrai qu'ils représentent bien l'homme sur cette terre !
je découvre ce blog passionnant et m'inscris aussitot, une mine de poésie, merci
Enregistrer un commentaire